Pour une banque, accorder un emprunt n’est pas dénué de risques. Qu’adviendra-t-il si l’emprunteur n’est plus en mesure de rembourser son crédit ? Pour pallier cette problématique, les établissements financiers exigent une assurance emprunteur.
Comprendre les particularités de l’assurance emprunteur
La souscription à un crédit s’accompagne usuellement d’une assurance emprunteur. Non obligatoire, elle est néanmoins exigée par les banques surtout s’il est question d’un prêt immobilier puisque les montants en jeu sont très élevés. Cette assurance constitue une garantie pour les établissements financiers leur assurant qu’ils pourront recouvrer tous les fonds concédés à l’emprunteur en cas de décès ou de perte d’emploi. En général, elle répond à deux objectifs. Le premier est donc la protection offerte à l’organisme prêteur au cas où il y a défaillance de remboursement de la part de l’emprunteur. Le second objectif concerne le client. Lui-même et son entourage sont sujets à moins de problèmes au niveau du remboursement du prêt grâce à l’assurance. La compagnie s’engage à rembourser une partie ou la totalité du crédit.
Attention, tout le monde n’est pas systématiquement éligible à une assurance emprunteur. Avant d’y accéder, un questionnaire de santé est notamment à remplir. Si l’emprunteur ne répond pas aux critères, l’accès à l’assurance peut être refusé. Quelles sont les alternatives dans ce cas ? Faire appel à la convention AERAS peut être une solution. Cette dernière a été établie pour permettre aux individus ayant des soucis de santé d’obtenir une assurance emprunteur. Dans le cas où même cette convention AERAS ne passe pas, d’autres alternatives existent. L’emprunteur peut par exemple offrir une autre garantie comme une hypothèque, un nantissement d’un capital ou un cautionnement.
Les différentes garanties possibles
Une assurance emprunteur n’offre pas toujours les mêmes garanties. D’où l’intérêt de recourir à un comparateur gratuit pour trouver le meilleur contrat. Quoi qu’il en soit, ce type d’assurance inclut systématiquement une garantie « décès » qui assure un remboursement de l’emprunt par la compagnie d’assurance en cas de décès sous réserve de certaines exclusions. En principe, le contrat couvre le risque de décès jusqu’à 65 ou 70 ans. Il existe aussi la garantie « perte d’emploi » qui ne couvre que les licenciements et non le chômage partiel, la démission ou le départ en retraite. La garantie « invalidité » couvre une éventuelle réduction des aptitudes qu’elle soit totale ou partielle. Si l’emprunteur a un accident ou une maladie et qu’il ne peut pas travailler temporairement, il peut faire appel à la garantie « incapacité temporaire de travail ». La perte totale et irréversible d’autonomie et incapacité de travail ou PTIA peut aussi être couverte par l’assurance.
Choisir la bonne assurance emprunteur
Au moment de choisir son assurance, deux options s’offrent à l’emprunteur. La première consiste à souscrire à l’assurance collective proposée par les banques. Cette dernière a l’inconvénient d’être assez onéreuse étant donné qu’elle répartit les risques entre les différents clients. Une autre option moins coûteuse est de souscrire plutôt auprès d’une compagnie d’assurance tierce. Ce contrat est personnalisé selon le profil de l’emprunteur, mais doit inclure toutes les garanties exigées par les banques, sans quoi, l’accès au crédit risque d’être difficile.