Avec le coût de l’énergie qui ne cesse de grimper, bien isoler sa maison n’est aujourd’hui plus optionnel, mais c’est devenu une véritable nécessité. Si vous n’avez toujours pas fait de travaux d’isolation, 2015 est peut-être le bon moment.
Pourquoi c’est une obligation ?
Au départ je n’étais pas du tout emballé pour réviser entièrement l’isolation de mon logement. Les raisons ? D’abord, il n’y avait pas sur mon compte en banque la somme nécessaire pour les financer. Par la suite, je n’avais tout simplement pas envie de bousculer mon confort quotidien. Revoir l’isolation de ma toiture était synonyme de bruits et de dérangements. Pourtant je savais pertinemment, que je le veuille où non, qu’un jour ou l’autre il me faudrait faire ces travaux.
Mais, l’été dernier, en faisant le total de mes factures de chauffage de l’hiver précédent, j’ai fait le constat que mes dépenses avaient augmenté de 35 % par rapport à 2012 et à 2013. Pas étonnant car pour bien réchauffer une pièce, je n’avais d’autre choix que de mettre à fond mon appareil de chauffage. La faute à une chaudière vétuste qui consommait beaucoup d’énergie. Combinez à cela une maison très mal isolée qui laisse échapper la chaleur, et l’addition a augmenté.
Dès lors, il n’était plus question d’attendre. Je voulais régler ce problème avant cet hiver. Et je me félicite de cette fermeté, car aujourd’hui ma facture de chauffage a été divisée pratiquement par deux. De plus, un logement bien isolé est plus sain et offre une meilleure qualité de vie à ses occupants.
En quoi consistent ces travaux ?
Des finances insuffisantes ne doivent pas du tout être un frein à la réalisation de votre projet d’isolation. Sachez que l’État français et l’Agence Nationale de l’Habitation ou l’Anah accordent des aides aux ménages qui n’ont pas les moyens de financer ces travaux. Pour prétendre à cette subvention un diagnostique de performance énergétique (DPE) doit être fait par un professionnel certifié.
Mais avec un DPE, vous aurez aussi une idée exacte des travaux à programmer. Et à titre d’information, c’est soit par le toit, soit par les portes et les fenêtres, soit par les murs qu’on observe les déperditions de chaleur. Dans mon cas c’étaient les trois, mais l’urgence était surtout de s’occuper du toit et des combles, car 40 % des pertes de chaleur concerne ces parties hautes de ma maison.
Pour ce faire, on a projeté sur l’ensemble du plancher des combles de l’ouate de cellulose rendant ainsi les déperditions de chaleur par la toiture, bien moindres. Et c’est des raisons de santé et de respect de l’environnement que j’ai bien sûr privilégié la matière naturelle par rapport aux isolants synthétiques. Pour les fenêtres je devais les changer pour du double-vitrage, pour une meilleure isolation thermique et phonique. Néanmoins, c’était l’isolation des murs qui était la plus difficile à réaliser puisque cette dernière s’est faite sur l’extérieur.